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Bon voila le background de mon personnage, que j'ettoferai au fur et à mesure étant donné qu'il sera séparé en deux parties, Higan humain, Higan mort-vivant.
Si des incohérences sont présentes, donnez me les par MP ^^
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[RP-Résumé]
Jeune voleur dans son village, Syl, un jeune humain, se retrouve très rapidement envoyé dans les bas-fond de Lordaeron avec d'autres jeunes gens peu fréquentable.
Enfermé dans les sous-sols de la ville pendant quelques mois, ils reçurent tous un entraînement de voleur et d'assassin en vue de devenir les futurs espions du royaume.
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Les geoles. C'est là que remontent mes premiers souvenirs. Il faut dire qu'on était pas très riche dans le village, et que à chaque fois que les foires itinérantes passaient, arborant leur victuailles sur des étals bondés, le tout dans une ambiance fétarde, on n'avait pas vraiment envie de faire les enfants gentils mais plutôt de s'en mettre plein le ventre, ainsi que plein les poches.
Bien entendu, je n'étais pas vraiment doué, ni à la course a pied, ni à la discrétion...Et je me faisais choper à chaque fois...ce qui me valait des aller retours incessant entre les geoles et mon chez moi.
Mon chez moi dans lequel il n'y avait plus personne d'ailleurs. Mes parents m'ont laissé une lettre un matin en disant qu'il étaient partis et qu'il reviendrait bientot. Cela faisait deux ans qu'il étaient partis, je supposait que ca allait donc durer encore pas mal.
Bref, le capitaine de la garnison me connaissait bien, et même si il était un peu bourru il n'était pas méchant. En même temps, il n'était pas à la fête eux non plus, et leurs rations de services étaient bien maigres. Toujours est-il qu'une fois, il vint me voir sans ses gardes - ce qui était contraire au règlement - pour me parler un peu. Il était géné, cela se voyait sur son visage, et maintenant que j'y pense, je comprend bien pourquoi.
-Bon, mon garçon,commença t-il, on vient de recevoir un message de Lordaeron. On doit leur envoyer tous les jeunes voleurs... pour une punition définitive...
-Une punition ? pendu ou noyé ? lui demandai-je, et il eut l'air surpris.
-La bas, je crois que c'est pendu reprit-il à voix basse. Toujours est-il que même si j'aimerais, je ne peut pas désobéir à ce genre d'ordres. Tiens, je t'ai apporté de quoi te mettre un peu plus propre ainsi que des affaires en meilleur état que celles ci.
Je récupérai les affaires avant de reprendre.
-Ils arrivent quand ?
-Demain à ce que j'ai compris. Demain matin. Dors maintenant, on verra ca demain.
Il fit demi tour, et juste avant qu'il ferme la porte, je lui laissait un "merci".
-Mon fils aussi fut envoyé la bas. Il n'en ai jamais revenu... Il avait ton âge à peu près. Et il ferma la porte.
Ma nuit fut drôlement agitée et l'aube se levait trop vite. Je venais de me lever dans ma cellule quand quelqu'un tambourina à la porte.
-Lève toi et prépare toi, tu as dix minutes ! gueula t-il à travers la grille qui me tenait prisonnier.
-Ouais ouais c'est bon lui répondis-je, ce qui m'aurait valu une rouste en temps normal mais cette fois-ci, il n'en fit rien et repartit.
Dix minutes plus tard il revint, ouvrit la porte et m'attrapa par l'épaule, me trainant jusqu'au dehors.
Je sortit en pleine lumière et il fallut quelques instant à mes yeux pour s'y réhabituer. C'est alors que je vis dans quoi j'allais passer quelques mois de ma vie. Une chariotte en bois, tirée par deux chevaux massifs, dont la partie supérieure était recouverte d'une cage métallique pour m'empêcher de sortir. Deux gardes en armure piqueté de rouille était aux alentours, surement pour prévenir toute attaque de maraudeurs. On me fit monter dedans, avant de tirer un grand drap par dessus la cage. Je ne voyais pas grand chose, mais je sentais une présence. La chariote se mis en route tranquillement, cahotant sur les chemins de pierre.
-Tu pues la peur à des kilomètres, calme toi ! dis une voix dans le fond.
-Ou..u..i bafouillais-je...et ? qui... êtes vous ?
-Quelqu'un qui va vous garder toi et tes camarades le temps que l'on rentre à bonne destination.
-Mes camarades ? qui ça ?
-Et bien ceux des autres villages. On n'est pas encore arrivé si tu veux tout savoir. On doit passer par encore une bonne vingtaine de village avant de rentrer à Lordaeron.
-Ah... et notre discussion pris fin ici pour la journée
Les jours suivants furent extrêmement monotone. Dans la charriotte la journée et le soir, autorisation d'en descendre pour les repas, et encore j'étais constamment surveillé par les gardes qui semblaient ne jamais quitter leur armure. Mon compagnon de cage ne parlait pas beaucoup, cependant il s'intéressait surtout à la manière dont je procédait quand je volais. Il commença même à vouloir m'apprendre deux trois trucs plus ou moins fourbe, mais j'avais vraiment du mal à m'en sortir aussi bien qu'il l'aurait souhaité.
Les jours passaient et on arriva enfin au deuxième village, récupérant un garçon un peu plus agé que moi, beaucoup plus fin et rapide mais dont il s'échappait quelque chose de très malsain. Il ne nous adressa pas le moindre mot et resta muet tout le long du voyage.
On récupéra une dizaine de garçons au passage, certains villages ayant vu leur voleur s'enfuir ou n'en ayant tout simplement pas. On arriva enfin à Lordaeron. C'était une grande ville, dynamique, vivante. Tout y était démesuré. Malheureusement je n'en vis pas beaucoup. On nous transporta immédiatement dans les sous-sols avant de nous faire descendre de la chariotte. On se retrouva nous tous ainsi que l'adulte qui avait passé le voyage en notre "compagnie" silencieuse dans une pièce assez grande, avec deux ouvertures au plafond qui étaient des grilles donnant sur l'extérieur.
Le temps parut s'éterniser quand une porte -la seule de la pièce en vérité- s'ouvrit. Un homme rentra. Il n'était pas très grand mais était bien habillé. Aux reflet sur ses vêtement on aurait dit de la soie. Je n'en avais vue qu'une seule fois chez l'un des marchands du village, et à un prix faramineux. Ce devait être un grand bonhomme qu'on avait devant nous.
-Alignez vous dans l'ordre ou on vous à récupéré cracha t-il. Donnez vos prénoms et cause d'enfermement !
-N...Nhiv monsieur. Enfermé pour vol à l'étalage... commençais-je.
-Nhiv ? Hum et il nota un quelque chose sur un carnet qu'il avait à la main. Bien, les autres maintenant !
Une fois avoir récupéré quelques informations sur nous, il nous fit sortir de la pièce, nous menant dans un couloir aux nombreuses portes. Chacun d'entre nous se vis assigner une chambre et ils nous laissèrent un peu de temps pour nous mettre à l'aise. Je commençai a perdre un peu la tête, ne sachant plus très bien ce qu'il était correct de faire. Apparemment on était la pour être éliminé en tant qu'exemple, et pourtant on nous traitait bien. Préférant laisser de côté des réflexions qui ne me mèneraient à rien, je m'effondrait dans le lit mis à ma disposition et sombrai dans une nuit sans rêve.
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Lendemain matin, à l'aube. Malheureusement, ce n'était pas le soleil qui nous réveillait, mais un fracas métallique incessant au dessus de nos têtes. Les portes de nos chambres-cages étaient ouvertes mais ne donnaient que sur le couloir de la veille. Je m'habillai en vitesse avant de m'aventurer dans le couloir pour voir nos chambres et ce que faisaient les autres. Pour la plupart, il venaient de se reveiller eux aussi et ne comprenaient pas vraiment pourquoi j'étais en dehors de ma chambre. C'est alors que la porte donnant sur le couloir s'ouvrit derrière moi, un homme était posté devant, apparemment en armure. Il ne se donna pas la peine de se déplacer, gueula juste un grand coup nous disant de nous préparer et de nous mettre en ordre. Une fois qu'on fut tous alignés devant lui, dans l'ordre de nos chambres, il ne prononca que quelques mots:
-Suivez moi. Le premier qui déconne, il servira de repas aux autres.
Et personne ne broncha.
Il nous mena dans la grande pièce de la veille, qui cette fois était allumée de nombreuses torches en plus d'avoir été aménagée de tables et de nombreux accessoires dont la plupart m'étaient inconnus. Une seule personne nous attendais à l'intérieur, sans compter le garde qui restait devant la porte pour nous empecher de sortir. C'était l'adulte de la veille qui nous avait crié dessus sans que l'on sache pourquoi. On se remit en ligne sans réfléchir, surement parce qu'on savait que c'était ce qu'il attendait.
C'est alors que le jeune homme de la chariotte s'avança, se tourna vers nous et pris la parole.
- Bon, et bien vous êtes un peu plus nombreux que prévu mais ca ne fait rien. Je me présente, Lark Jirk, Maître des espions de Lordaeron.
Nous étions à la fois bouche bée et sceptique devant ce qu'il venait de nous annoncer. C'était à la fois impressionnant et particulèrement bizarre qu'il nous dise ceci. Mais avant que l'on réagie, il reprit:
- Ne me posez pas de questions, je n'y répondrai pas. Je vais juste vous expliquer deux trois choses et on commencera. Donc, vous avez été amené ici pour devenir les prochains espions du royaumes. On vous a récupéré car il est plus facile de former des jeunes que des adultes. Et vous n'avez pas le choix, enfin si mais ceux qui ne veulent pas disparaîtront réellement de la circulation. Alors que les autres seront considérés comme mort mais pourront quand même sortir. Enfin vous vous le voyez.
Votre quotidien durant les prochains mois sera seulement d'obéir aux ordres, ensuite on verra si vous serrez assez bête pour toujours vouloir parler. Bien. Des questions ? Non ? Très bien.
Personne ne pris la parole dans notre groupe tellement on était sidéré de la nouvelle. Et comme pour la plupart d'entre nous, nous ne savions pas vraiment ce que tout cela allait impliquer.
-Bon, aller, vous allez tout d'abord commencer à vous rendre prêt des tables pour vous familiariser avec les outils qui seront les votres prochainement. Je ne vous dirai ni à quoi ca sert ni comment on s'en sert, ce sera à vous de l'apprendre.
Sans parler, on se posa chacun à une table et on commença a trifouiller avec ses outils. Et je pense que personne ne comprenait a quoi servait le moindre de ses objets.
Il y en avait de toutes formes et de toutes tailles, tous en métal usés. Le premier incident survint peut être une heure après que l'on soit arrivé dans la pièce. L'un des jeunes avec nous, le plus vieux et le plus costaud commença à s'énerver
-A quoi ca sert ces conneries. Et sincèrement, j'en ai complètement marre. Et il parlait tout en s'avançant vers Lark qui le regardait en souriant, comme s'il s'attendait à cette réaction. Le jeune se jeta sur lui, l'un des outils à la main, voulant surement profiter de sa musculature pour gagner. Lark l'esquiva rudement bien tout en lui tranchant la gorge d'un geste net et précis. Le corps inerte tomba par terre, continuant à se vider de son sang.
-Bon, d'autres veulent tenter d'exprimer leur mécontentement ? Comme je vous l'ai dit tout à l'heure, pour le moment vous obeissez, après on verra bien entendu. Allez, remetez vous au boulot, vous resterez ici pour la journée de toute façon.
Il repartit en direction des deux adultes de la pièce et continua à papoter avec eux le reste de la journée. On n'eut ni repas ni eau jusqu'au soir et on commençait à vraiment avoir faim quand Lark se leva de sa chaise et vint vers nous.
-Alors ? vous avez déduit quoi de tout ceci ? A quoi cela sert ?
-Euh, celui ci je pense que c'est pour les serrures dit l'un de mes compagnons.
-Celui ci, pour affuter des lames dit un autre.
-Et c'est tout ? Les autres ? rien de rien ? Ca part bien soupira -t-il. Bon, journée finie, alignez vous on vous ramène dans vos chambres.
Les jours suivants, ou plutôt les mois suivants se déroulèrent de la manière la plus monotone possible...on se levait à l'aube, nous avions des cours durant toute la journée, portant sur tous les domaines et les connaissances que l'on devait acquérir pour ne pas risquer nos vies lorsqu'on serait en mission. De temps en temps, on nous apprenait à manier les armes, mais nos maîtres paraissaient réticent à ces entrainements, non pas parce qu'il trouvait ca inutile, mais surtout car plus l'on savait se débrouiller, plus l'on avait de chance de s'enfuir et de se débattre, chose qu'ils ne voulaient surtout pas.
Enfin, ce qu'ils ne savaient pas, c'est qu'on était tous résignés à obéir depuis bien longtemps. L'exemple qu'il nous avait donné au début de la formation avait été clair, et l'on tenait trop à nos vies pour faire du zèle et tenter de sauver notre honneur.
La seule chose que je sais, c'est que pour la plupart d'entre nous, au bout de quelques temps, on était tous capable de s'échapper de la prison dans laquelle on était mais que nous ne tentions pas de le faire, préférant attendre notre première mission pour nous enfuir.
Enfin, ca, c'était jusqu'à cette soirée. Sur la dizaine qu'on était, quatre se regroupèrent, voulant profiter de la fête organisée pour le solstice d'été pour s'enfuir. Nous autres, nous avons préférés rester dans nos cellules, et puis un groupe de plus de quatre personne voit ses chances fortement diminuer lors d'une mission. Ils s'échappèrent rapidement des chambres, sortirent du couloir par la porte qui n'était pas gardé ce soir la et s'évanouirent dans la nature. Du moins, c'est la seule chose qu'on en sait, car jamais on ne les revit.
Le lendemain matin fut drolement plus dur que les autres en tout cas. On fut reveillé bien avant l'aube, lavé à l'eau froide et amené dans la salle d'entrainement. Nos deux maîtres étaient debout à nous attendre. Une fois en ligne comme à l'accoutumé, Lark pris la parole.
-Je vois que certains de vos camarades se sont fait la malle pendant la fête. Je suppose que vous ne me direz pas ou ils sont partis, et la torture, ça n'a jamais été bon pour rendre les gens obéissants par la suite. On va donc faire autre chose soupira-t-il.
Vous allez partir pour votre première mission en temps qu' espion aujourd'hui même. Cela consistera en une chose simple.
Vous êtes huit devant moi, ceux qui se sont enfuis sont quatre. Vous recevrez chacun une cible parmis les évadés. Vous aurez à les éliminer et à rapporter une preuve de votre forfait. Je vous laisse le choix, vous allier à celui qui à la même cible que vous ou pas, obéir ou pas, vous enfuir ou pas.
La seule chose que je peut vous dire, c'est qu'il vaudrait mieux pour vous obéir. Ceux qui ne le feront pas auront quelques ennuis par la suite.
Devant nos regards médusés, il reprit.
-Non non, c'est un ordre, vous avez une cible, vous l'éliminez. C'est aussi simple que ca. Que ce soit un ami ou pas, qu'il n'ait rien fait ou pas, rien n'a d'importance. Si cela peut vous motiver, dites vous que vos "camarades" pourraient vendre vos noms à des factions rivales, et disons qu'en ce moment, il ne fait pas bon être connu en temps qu'espion. Eliminez les et vous serez en sécurité.
Allez, maintenant tous dans vos chambres. On va vous apporter du matériel plus adapté à votre mission et vous partirez dans la soirée.
Nous étions presque au bout du long couloir sombre qui menait à la salle d'entrainement quand nous entendirent un rire inquiétant venant de Karl. Nous allions devoir tuer nos camarades d'une année et cela le faisait rire.
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