La Confrérie des Pirates
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La Confrérie des Pirates

Quatre navires unis comme les cinq doigts de la main
 
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 Pourtant, c'était un jour bien calme...

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2 participants
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Braugal

Braugal


Nombre de messages : 37
Classe : Guerrier
Equipage : Matelot du Felhonn
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MessageSujet: Pourtant, c'était un jour bien calme...   Pourtant, c'était un jour bien calme... Empty08.03.09 12:30

Cabestan avait été plus que paisible en journée, personne à la Quille, ni sur les quais, ni dans les bâtisses, les voyageurs s'affairaient ailleurs.

Braugal avait passé l'après-midi à pêcher, les fourneaux de l'auberge lui permettait de faire d'excellents poissons grillés, le tauren avait la dalle ces jours-ci.

La nuit était tombée lorsqu'il cria sur un loup qui venait de dévorer deux poissons qui pendaient sur le séchoir à l'entrée de la Quille. Le gobelin qui dormait à proximité, censé surveiller les prises, reçu un lot de cannes à pêches qui s'abattaient sur lui. Des petits cris aigus retentirent sur le port, les lignes des cannes avaient de beaux hameçons.

Un peu plus tard, une elfe de sang arrivait à la Quille, suivie d'un ourson. Devant la demande de boissons de celle-ci, Braugal dût lui expliquer la pénurie de main d'œuvre à l'auberge et qu'il n'y avait pas tatoué "serveur" sur son front, mais semblait rassuré après avoir lu une lettre de postulation d'une certaine Nesfalia. Il fallait prendre soin des réserves d'alcool et son gosier était là pour çà.

Une discussion s'engageait entre l'elfe assise à une table et le tauren adossé à une étagère. Braugal secouait la tête de dépit quand il entendait les clichés sur la piraterie.

- Pourquoi veux-tu qu'tous les pirates s'baladent avec un perroquet sur l'épaule, une rapière et une jambe de bois ! C'est çà qu'on vous apprend à Lune d'argent ? Z'êtes vraiment différents les elfes...

Trois hommes entrèrent à la Quille. Un orc, un troll et un tauren. Leur comportement attira l'attention de Braugal. Un visage ne lui était pas inconnu, mais il n'arrivait pas à le situer. L'orc fixa le torse de Braugal, le tabard à tête de mort semblait l'intéresser. Le matelot du Felhonn reconnu ce visage familier, un Eke-Dür, ses deux complices devaient en être également. Il comprit très vite que ça puait. Il se saisit de sa gobo pour alerter les pirates, mais l'orc reconnu l'objet et ordonna à un de ses acolytes de l'empêcher de donner l'alerte. Avant même de pouvoir articuler un mot dans l'appareil, il fut saisit par un Eke, tandis qu'un autre lui arracha la gobo des mains et la brisa en morceaux contre le mur. Le matelot s'apprêtait à jouer des poings lorsque le troll lui asséna un violent coup sur le crâne.

Ils déguerpirent de Cabestan sur leurs montures avec leur otage, prenant de vitesse les cogneurs. Témoin de la scène, l'elfe de sang, une paladin, écouta ses convictions et essaya de poursuivre les fuyards.
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Braugal

Braugal


Nombre de messages : 37
Classe : Guerrier
Equipage : Matelot du Felhonn
Date d'inscription : 27/12/2008

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MessageSujet: Re: Pourtant, c'était un jour bien calme...   Pourtant, c'était un jour bien calme... Empty08.03.09 12:31

Une grotte dans les Serres Rocheuses, non loin du Val calciné.

Le corps du tauren gisait au sol, ses jambes et ses bras solidement attachés. Les trois Eke le regardait avec des yeux remplis de haine. La lame rougissante d'une épée était posée sur les flammes d'un feu de camp. Le tauren Eke tenait dans ses mains deux haches au tranchant brillant. Le troll quant à lui observait patiemment Braugal.

L'orc, qu'ils appelaient Raynor, semblait le plus furieux des trois. Sans cesse revenait la même question.

- Cal'Omas. Où est-elle.

Peu de réponses leur vint aux oreilles, la tension monta d'un cran. Le tabard pirate fut arraché à son possesseur et jeté au feu. L'épée chauffée à blanc vint embrasser la joue du tauren, les premiers hurlements retentirent dans la grotte.

- Bâillonne cette merde. Ce serait dommage qu'il alerte un curieux.
- Ha ha ça sent le poil grillé les gars !

L'orc était comme fou, il n'aimait pas les imprécisions de Braugal, il ruait de coups de pieds le corps du tauren et lui hurlait d'autres questions.

- Combien de navires ! Leurs armements ! Leurs positions ! Combien de pirates ! Les capitaines !

La respiration de la victime était saccadée, il transpirait, des plaies à plusieurs endroits du torse avaient besoin de soins au plus vite. Il bafouillait des bribes de réponses sans comprendre les ambitions de ce qui restait de cette tribu.

- MAUVAISE REPONSE !

L'orc fit signe au tauren Eke. Il plaqua au sol la tête du captif incapable de faire un geste, leva sa hache et l'abattit violemment. Une corne blanche tranchée alla heurter la paroi de la grotte. L'onde de choc que ressentit la victime se répercuta dans le corps. En une fraction de seconde, de brèves images du passé parcouraient son esprit. Ce n'était pas une douleur commune, aucun son ne sorti de sa bouche, il était comme paralysé pendant un court instant qui semblait interminable. Des bruits au dessus de la grotte...

Les Eke étaient en alerte.
- Va voir ce que c'est.

Les coups de pieds recommencèrent, l'orc s'approcha de Braugal.
- J'ai toujours rêvé d'faire un truc.
Tout en ricanant, il infligea des sévices sur le torse du tauren, ce qui le réveilla de sa paralysie. Des bouts de peaux, une odeur de brûlé, du sang. Des hurlements. Un violent coup sur le crâne.

Lorsqu'il reprit connaissance, il voyait dans le vague, les sons résonnaient dans sa tête. L'elfe de la Quille était non loin de lui, tenue par le troll. Envie de dormir... Braugal peinait à garder les yeux ouverts. Les trois Eke semblaient hésiter quant au sort de la paladin. Un seul coup de poing dans l'abdomen suffit à la faire tomber au sol.
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Braugal

Braugal


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Classe : Guerrier
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MessageSujet: Re: Pourtant, c'était un jour bien calme...   Pourtant, c'était un jour bien calme... Empty08.03.09 12:34

Auberge de la Retraite de Roche soleil, tard dans la nuit.

Braugal, allongé sur un lit, a le corps couvert de bandages, certains sont déjà sales. Des bruits dans l'escalier. Lorsque le tauren ouvrit les yeux, il aperçut un visage familier, la capitaine. Puis Grishmak. Il se croyait sur le Felhonn, ce n'était qu'un cauchemar pensait-il. En voulant se frotter la tête, il se coupa sur la corne tranchée. Un frisson le parcourut, c'était bien réel et cet endroit n'était pas le Felhonn.

Il apprit qu'une elfe était revenu à Cabestan pour donner l'alerte. L'elfe... elle s'en était donc sortie elle aussi...
Aphra changea certains bandages, tandis que Grishmak, la mâchoire serrée, jouait avec un des yeux de Cal'Omas.
L'état de Braugal lui disait de rester allongé mais il voulait rentrer. Il n'approuvait déjà pas la torture. Depuis ce soir, il ne voulait plus en entendre parler.


Milieu de la nuit, à La Quille brisée...

Faisant le moins de mouvements possibles, Braugal écoute les dernières conversations. Que fait-il ici... besoin de calme, de repos, son lit sur le Felhonn. La petite assemblée se sépara. Lorsque le tauren arriva sur le pont du navire, il se dit qu'il n'allait pas en redescendre avant un certain temps.





[hrp]
Oulala RP à 3 heures du matin avec les Œufs-Dür, plus jamais çà... oulaaaa Sleep
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Hediye

Hediye


Nombre de messages : 247
Classe : apprentie druidesse
Equipage : errant
Date d'inscription : 15/05/2007

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MessageSujet: Re: Pourtant, c'était un jour bien calme...   Pourtant, c'était un jour bien calme... Empty09.03.09 12:55

Revenue d’une séance de pêche au bord du fleuve Furie-du-Sud, Hediye avait trouvé Braugal sur le pont du Fehlonn, lui aussi en train de pêcher. Ses gestes étaient lents et un peu maladroits ; le tauren semblait exténué.

- Ben qu’est-ce que t’as ? t’as pas l’air en forme.
- Tu n’es pas au courant ?
- Ben non…


Avec une grimace, le tauren lui raconta ses mésaventures de la veille.
Hediye frémit d’horreur lorsqu’il raconta comment les Eke-Dür lui avaient tranché une corne. Attristée de voir son parrain souffrir de chaque mouvement, elle se mit à compulser un des grimoires qu’elle avait dans son sac. Après avoir parcouru une bonne partie de livre, elle tomba sur la page qu’elle cherchait : « Potions et onguents pour soigner les blessures reçues au combat ».
Braugal lui apprit qu’il était lui-même alchimiste, et pourrait réaliser les onguents décrits par l’auteur ; en faisant le tour des ingrédients nécessaires (de nombreuses plantes, dont du lotus pourpre, de la feuillerêve, de la gangrelette…), ils arrivèrent à la conclusion que si elle parvenait à trouver de la gangrelette et des fleurs de peste, le tauren pourrait confectionner de quoi endormir ses douleurs, et même recouvrer un peu de vigueur.
Le gosier sec d’avoir tant parlé de cette recette, ils se dirigèrent vers la Quille, Hediye se camouflant autant que possible ; en cas d’attaque, ce serait elle qui surprendrait l’adversaire et non l’inverse.

Ils venaient de s’attabler avec Grishmak quand des cris retentirent dehors. Braugal pâlit en reconnaissant la voix.

- ce sont eux…
- les Eke ?


Grishmak sortit, et échangea quelques insultes avec l’orc qui se tenait sur le promontoire derrière la taverne. Hediye prit sa forme de félin et usa de ses dons pour se camoufler à nouveau, sortant sur la pointe des pieds pour contourner les Eke et s’assurer qu’ils n’étaient pas plus nombreux qu’ils ne le paraissaient.
Après quelques minutes, elle fut sûre qu’ils n’étaient que deux : l’orc nommé Raynor et un troll. Deux, et ils disaient vouloir prendre Cabestan ??!? Ces malheureux ne devaient plus avoir toute leur tête… en repensant à ce qu’ils avaient fait subir à son parrain, Hediye émit un grondement. Elle aurait bien sauté à la gorge de l’orc, mais elle n’était pas sûre d’avoir le dessus face à deux adversaires, et elle serait plus utile à la Confrérie vivante que morte ou estropiée. Elle rejoignit donc les Pirates à la Quille et attendit les ordres. Rapidement, Grishmak, Araja et Marà s’élancèrent vers l’orc et le troll ; la jeune traullen les suivit. L’orc tenta de fuir, tout en criant toujours des propos incohérents. Grishmak maîtrisa le troll et demanda à Hediye de l’entraver, ce qu’elle fit ; mais il se débattit et roula en bas de la pente. Les deux Pirates le suivirent et le ramassèrent, sonné.
Peu après, Araja revint à la Quille et annonça que Raynor avait pris la raclée qu’il méritait.



/HRP
Quand je dis « propos incohérents »… c’est que j’ai vraiment pas compris ce qu’il voulait, de quoi il parlait… si quelqu’un peut m’éclairer un peu c’est pas de refus.
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