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Y en a qui inspire, comme le
vieuk. bon vieux Neithan...
(oui c'est Hat qui écrit)
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Allongé contre un pan de mur de la Ville Basse, Hat' leva le nez au ciel. Les étoiles. Rarement il a su trouver le moment de les regarder, même en compagnie d'Eralina. En compagnie de ses frères aussi. Sortant un journal et son nécessaire, il écrivit...""Ce soir, le ciel brille de mille feux,
Alors que le mien reste une braise luttante.
C'est comme si il disait adieu,
Alors que viennent les sourires des mémoires frappantes.
Ce soir, les étoiles montrent leur plus beau voile de nuit;
Mais Il manque quelque chose, car comme on le dit;
Il suffit qu une personne manque et le monde est dépeuplé.
Une vieille phrase qui garde toute sa réalité.
Je me rappelle le retour au travail avec Swormer. Les début chaotiques avec les elfes de Sang, et Kalandras. L'arrivée chez les Pirates, avec Nüo, Belletrogne. Capitaine Ô mon Capitaine; vous souvenez-vous du temps des lavages de ponts? Alors que tous chariaient l'apparence qui me répugnait, vous n'avez rien dit, laissant le temps en temps de faire ce qu'il désirait: renforcer. Capitaine, mon Capitaine, avez-vous encore le goût de cette bière naine rapportée, la caisse dans votre bureau encore enneigée? Je me souviens avoir marqué le mur du sang, celui du navire, celui des matelots et des pirates.
Capitaine Ô mon Capitaine. Je me rappelle encore les déboires des têtes brûlés.
Et vous mes compagnons, mes frères d'armes, aussi? Turik et Swormer, trépassé disparus ou exilés. Je me rappelle la biture quotidienne dans cette ville de luxe, avant d y foutre un feu de Dieu, à coups de gnons, d'alcool dans les yeux. Turik, où que tu sois, je ne t'oublies pas. J'oublie pas qu un Tauren à ouvert sa flamme à une elfe, à cette ogresse alcoolique de Féandil, alors que Swormer avait la réputation d'y avoir mis la corde au cou...
*le Haut Elfe s'arrêta un instant, revivant chaque moment précieux, avec un sourire. Il sétait décapuchonné. C'était un sourire de tristesse, de gaité, et de nostalgie avancée.*J'oublie pas l'abonnement au Trou de Féandil, quand elle faillit y crever. Heureusement, Swormer et Turik étaient là-bon moi aussi-. J'oublie pas la seconde fois, la punition.
Klow avec le tison. Klow... Ma rencontre sur des chapeaux ardents.
Qui cru qu un Tauren aussi instable aurait pu m'être si cher?. Qui aurait cru qu'il puisse me trainer dans des recoins perdus et oubliés. J'ai passé du temps avec ce vieux père. Me sauvant la vie à coeur ouvert...par deux fois. Lui sauvant sa peau au détour d'un rêve unique de sa voie.
"Klow, je peux poser une question bête?"
" Vas y, répondit-il, sous forme de guépard"
" Si je te lance une boule de laine...tu aimerais?"
"Tu aimerais que je me fasse les ongles sur ton dos?"
Sacré Klow...
Ensuite j'oublie pas les morts... Comme Goshek. Un vieux de la vieille, plus solide qu'une muraille naine taillée dans la montagne. Finalement, c'est le temps qui t'as eus, rattrapé au galop. Paix...non, pillages et bastons pour ton âme vieukon.
De vieux con à vieux con, y a Neithan. neithan et son humour corrosif. Son état de leader. Sa résistance à tout prendre dans la gueule, et rendre un seul mais bien placé. A ses côtés: Shynn.
Shynn la mystérieuse. Shynn qui a grimpé plus vite que le lierresur une fortresse, pour arriver quartier maitre, maitre de bord.
Je lui dois pas mal. mes accréditations. Quelques bonnes et solides notions.
J'écarte pas Wicca, Zalouz, la grosse, Kryack, Katan,
Ni Phobos, Scylite, Pégase ou kresken avec son humour décapant.
J'omets pas non plus Saïkura, ah Saï, la môme, ou Samaana, Gorg, Mav, maldred, et tout ces autres fripouilles, ses créateurs formateurs des nouveaux forbands.
Surtout, j'garde une image précieuse, celle d un inconnu: Sarkän... Lui qui me refila mon premier point, pour ma marotte sanguinaire.
Je revois dans le ciel ces étoiles. La dernière fois.. c'était à notre fête, festival. On a trimé, cuisiné, préparé: fait une grande fête pour les pirates. On était deux: Swormer et moi. On a été matelot ce soir là.
J ai raconté pas mal ce soir, et ma plume suit ma main, ma main ma tête... ma tête laisse le coeur.
C'est dans la braise qu on ravive, rallume, re-consume.
C'était une sacré bande de cons, c'était ma bande de cons, de forbands, pirates, voleurs, détrousseurs, ivrognes bagarreurs.
C'était, au delà de mes cibles cachées, ma famille.
Une famille qui, comme toute famille s'est dispersée avec le temps.
Une famille qui changée, évoluée, mais au fond pas tant.
Y a des nouveaux, des nouvelles et des changements!
Y a des anciens nostalgiques revenants c'est excitant!
Et merde, pirate c'est le coeur et l'âme de tous.
On l'est on l'est pas, mais je sais que notre coeur,
Est un crâne blanc dans une âme de noirceur,
parce que Pirate, ils l'étaient et le resteront tous.
Hatake Jioshu, 6ème du VIème. année II/0/0/VIII""
L'encre sécha gentiement sous le léger vent de la ville. La tête reposée contre le mur, les yeux fermés, revoyant le bien, le moins bien, les souvenirs de la piraterie, du moment où il s'est senti en vie. Simplement en vie.
Les choses changes, les gens évoluent,
mais le coeur reste un soldat têtu...
têtu et libre, comme la bannière de ses frères.
Plus tard dans la soirée, une bougie sur un radeau avec des fleurs, un plomb et langue d humain partirent de l'île de la Dispute, allant au large comme le fit Goshek.
Encore plus tard, peu avant l'Aube, un vandale planta un étendard sur la banque, la Quille, remplaça la bannière de la tour dela Croisée, par une bannière connue: une tête de mort sur un fond noir. Une tête de mort avec deux os.
Pirates...c'est à vie, et c'est pas le tabard qui fait fois, c'est l'esprit.
Certains virent un elfe, sans masque ni capuche. Pour une fois, il était visible, souriant... De nouveau vivant.
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Oui je dors pas, mais j ai plein dans la tête, et entre ça et prendre ma tenue para, et parcourir 5km aller retour comme un terroriste, simplement pour m'sentir en vie... ben je prends ça cette fois. *smile*.
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