Les chasseurs de dragon. (histoire du SC)

C'pas qu'il est moche, mais avant il était plus brillant... enfin moins rouillé.
C'pas qu'il par à la dérive, c'est surtout qu'il est en cale sèche depuis plusieurs mois...
Et qu'les mouettes ont réussi à y faire leurs nids...
C'pas qu'la Succube en or à la poupe a disparu, mais de près on voit qu'c'est du plaqué...

Le San Calico.

Le plus beau fleuron des submersibles de la Confrérie des Pirates tombé en ruine. Et à bord les deux matelots et le capitaine comptaient les jours...

Enfin surtout les deux matelots...
Le capitaine n'étant pas ressorti de sa cabine depuis quelques jours. Ça n'inquiétait pas les deux matelots. C'qui les inquiétait, c'était qu'il n'était plus que deux pour retaper le reste du navire.

L'un d’eux avait fait un rêve. La succube lui était apparue et avait demandé du Sang de dragon. Avec ça tout redeviendrait beau et majestueux. Plus fort serait le dragon plus beau redeviendrait le San Calico.

Mais après la disparition de tant de marins, comment feraient-ils pour approcher le moindre dragon ? Sans compter lui prendre du sang...

Il fallait d'autres marins. Du sang neuf à bord du San Calico. Il fallait trouver...

DES CHASSEURS DE DRAGON !


HRP: Le début se trouve ici:
https://pirates.forumpro.fr/la-taverne-du-san-calico-f19/reprise-d-activite-t4856.htm
Bon on va essayer de relancer un peu notre navire on est plus qu'deux... la suite bientot! ^^

La Paladine entra dans la taverne et s’assit dans un coin sombre. Elle commanda une bière et écouta les conversations autour.

A une table un peu plus loin, deux gobelins discutaient de leurs aventures dans le vaste monde.

Le premier était parti à Tanaris et s’était perdu dans le désert à la suite d’une rencontre hasardeuse avec des insectes géants. Il avait dû se réfugier dans une caverne où des sorciers remontaient le temps pour aller draguer des princesses des temps anciens.

Ils vidèrent leurs verres et le second commanda deux autres consommations à l’aubergiste. Une troll peu vêtue leur apporta deux verres de vin et le second gobelin entama son récit. Il était parti à la baie du butin pour vendre des cornes de raptor réduite en poudre à un apothicaire. Alors qu’il buvait un verre à l’auberge de la ville en attendant son acheteur, un troll vint le trouver et lui proposa de vivre une expérience hors du commun. Et pour un prix modique. Le gobelin flairant une quelconque escroquerie demanda au Troll où ferait-il l’expérience. Le Troll leur mena dans une maison dans les niveaux inférieurs de la baie du butin et il lui fit chasser le dragon…

Chasser le dragon…

LexDogma sortit de son coin sombre et alla s’asseoir avec les deux gobelins.
« Bonsoir messieurs…
- Gurps…bonsoir mademoiselle LexDogma.
- Comment va le cul…te ?
- Bien ! Mais j’ai entendu quelque chose d’étrange
- Ha ?
- Il semble que tu ai chassé le dragon… »

Le gobelin devint blanc pendant que son compagnon roula par terre et rampa jusqu’à la sortie. LexDogma passa son bras autour du cou du gobelin qui transpirait à grosses goûtes et lui murmura à l’oreille :
« Conduit moi chez les chasseurs de dragon.
- J’peux pas ! »
Elle resserra son étreinte.
« Tu es sure ?
- Oui ! J’étais bourré ! J’me souviens plus très bien ! Mais j’peux te conduire au Troll !
- C’est un bon début !
Elle desserra son étreinte. Le gobelin se leva. Il lança une pièce au tavernier et sortie de la taverne, suivie de prés par la paladine.

La Baie-du-Butin était sous une pluie battante. Le gobelin traînait dans les ruelles, Lexdogma sur les talons. Il entra dans une auberge, salua le patron et s’assit à une table. La paladine prit un siège en face de lui et commanda deux bières.

Une heure passa.

Le gobelin transpirait à grosses gouttes alors que LexDogma regardait les clients et lui demandait sans cesse : « c’est lui ? ».
Alors qu’elle commençait à perdre patience et qu’il voyait la paladine le balancer au fond de la baie avec des pierres accrochées autour du cou, un Troll descendit de l’étage de l’auberge. En voyant le gobelin, il s’approcha de lui.

« Salut l’ami ! Alors, t’es revenu ? Tu veux de nouveau… Chasser le dragon ?
- Moi non… Mais elle… »
Le Troll regarda le siège vide en face du gobelin et sentit une main sur son épaule. Une voix douce lui souffla à l’oreille :
« Emmène-moi chasser le dragon l’ami. »
Le Troll se raidit et fit un sourire. Sans un mot il sortit de l’auberge.

LexDogma le suivit jusqu’à une maison délabrée dans la partie basse de la ville. Le Troll frappa un code sur la porte. Un judas s’ouvrit sur une paire d’yeux noirs. Les yeux passèrent du Troll à l’elfe de sang.
« Qui c’est la boite de conserve ?
- Elle veut chasser le dragon
- Pourquoi tu veux chasser le dragon ?
- Je cherche du sang de dragon !
- Hein ?
- J’ai besoin de sang de dragon pour mon navire… »

Le Troll et l’humanoïde derrière le judas se mirent à rire de plus en plus fort. Le Troll riait tellement qu’il se roula par terre. Puis peu à peu ils reprirent leur calme et la porte s’ouvrit. Les yeux du judas appartenaient à un Tauren de plus de deux mètres de haut. Il avait un chapeau de paille et une salopette bleue.
« Entre ! Tu va comprendre fillette comment on chasse le dragon ici. »

LexDogma entra dans la maison. Au sol étaient jetés ça et là des matelas où des humanoïdes de toute sorte étaient allongés. Ils fumaient de la Feuillerêve dans de grands narguilés ou se plaçaient des coquillages colorés sur les oreilles. Tous étaient plongés comme dans une sorte de transe. Le Tauren amena la paladine dans une chambre et lui montra un fauteuil placé à côté d’une table avec un narguilé.

« Tu veux chasser le dragon gamine ?
- Pourquoi pas. » Lui répondit l’elfe de sang.

Elle s’assit dans le fauteuil et aspira une bouffée.
« Ça ne fait aucun effet… Je vois pas du tout ce que… que fait ce gnome avec cette ventouse ? Et que… »

La paladine tomba en transe. Son esprit vagabonda. Elle voyageait dans les étoiles et d’un coup tombée dans des profondeurs abyssales. Elle émergea sur une plage où des forment étrange dansaient sur une musique enivrante. L’une des formes la vit et lui offrit un verre d’alcool. Juste quand la paladine allait boire le breuvage, la forme lui reprit le verre.
« Va a Kargath LexDogma ! Là-bas tu trouveras le moyen d’avoir du sang de Dragon !
- Hein ?
- Va à Kargath et n’échoue pas cette fois-ci ! »

Son esprit fut aspiré dans les limbes et rebondit dans les étoiles. Les murs de la pièce revinrent et tout redevint à la normale. Kargath… Ce camp dans les terres ingrates ne lui était pas inconnu. Mais elle ne voyait pas ce qu’elle pourrait y trouver.

Dans la gorge des vents brûlants, le soleil tape fort et les relents de soufre vous prennent aux poumons et vous font cracher la vie. Ici il n'y a pas d'eau, pas d'espoir, que des nains, des monstres et des illuminés qui vivent sous l'ombre maléfique de la citadelle de Blackrock.
Lexdogma en revenait de ce lieu en ruine. Elle ruminait sur le chemin du retour le futur passage a tabac du chef du camp de Kargath dans les terres ingrates. Pour sauver le San Calico, elle devait trouver du sang de dragon, mais au lieu de lui dire où en trouver, cet idiot d'orc l'avait envoyer jouer les assassins dans ce as d'ruine.

Depuis quelque temps des dragons de petite envergure avait envahi l'ancienne citadelle naine et avait établi trois petits chefs pour contrôler leurs troupes. C'est ces trois têtes à claque qu'elle avait du zigouiller. Le premier, un dragonnet mal odorant, n'avait pas fait long feu, tout comme sa garde rapprochée. Il avait fini avec une masse incrustée dans le crâne.

Le second avait été un peu plus coriace. C'était un ogre idiot et plein de bière qui tomba sous le charme mortel de la paladine. Il avait terminé ses jours démembré à coup d'rasoir sous le regard médusé de ses hommes. La pirate trouva près du corps une enveloppe contenant des ordres venant « d'en haut ». Des documents qui intéresseraient sûrement le « fou de Kargath».

Le dernier était un troll un peu superstitieux. L'elfe de sang l'avait approché sous couvert de lui apporter des textes des grands Loas des hinterlands. Il finit ses jours nu, le visage peint en rose, le crâne explosé à coup de poêle à frire. Des fois on tue les gens avec c'qu'on a sous la main.

Le départ de la citadelle fut peu mouvementé. Les orcs, les trolls et les ogres se retournèrent les uns contre les autres, accusant chaque faction d'avoir commandité l'assassinat de tel ou tel chef.

L'arrivée au camp de Kargath ne fut pas pour autant une fête. Le chef du camp accueilli
Lexdogma avec méfiance. Elle lui donna la lettre trouvée près de l'ogre. L'humeur méfiante du chef du camp se réchauffa un peu lorsqu’il lut la correspondance. Il sautilla sur place et regarda la paladine avec un regard froid.

« Amène ça a Orgrimmar, j’crois bien qu’ca intéressera le premier conseillé de Thrall… »

Et la quête du sang de Dragon se poursuivit…

Tu vois...

Plonger...
Descendre dans les abysses...

Retrouver les limbes et l'obscurité des fonds.
Ressentir le roulis des courants marins.

Et quand la nuit des profondeurs s'est emparée de ton âme.
Quand la lumière du jour a disparu de ta mémoire...

Remonter à la surface...
Et respirer de l'air pur. Respirer comme pour la première fois.

Chaque retour est comme une renaissance.

Alors...

Rester à quai, passer du temps à la Quille ou sur le chantier de réparation du San Calico...
C'est comme être privé de vie.

Alors quand je vois les gobelins et les trolls le rafistoler, je me prends à espérer.
Chaque boulon posé, chaque plaque de métal ajusté me rapprochent de ma prochaine vie.

Le San Calico est mal en point. Et pour le remettre d'aplomb, j'ai besoin du sang d'un puissant dragon. J'ai besoin du sang d'Onyxia...

Alors grosse merde Kodo avariée ! S'tu veux pas qu'ta carcasse puante nourrisse les rats qui peuplent cette citadelle tu va parler.

T'vas me dire où j'peux la trouver, et comment j'peux lui faire cracher ses dents!
Et si t’n’parles pas... T’vas connaître une fin longue et douloureuse... Et tu regretteras bientôt d'avoir quitté ta coquille!

Le dragon cracha un filé de sang et grommela un vague juron.

La lame effilée d'un cimeterre d'abordage jaillit dans la lueur des torches et s'enfonça dans le genou gauche du dragon.
Un cri de souffrance s'éleva dans les corridors de la citadelle de Blackrock.

Le général avait paralé. Il avait tout donné. Son sang pour ouvrir les portes, le vrai nom d'Onyxia, le vrai âge de la bête immonde aussi par ailleurs et sa marque préféré de sous vêtement.

La paladine savourait sa victoire alors qu'elle marchait en direction de la quille.

Elle bouscula la serveuse, mis la main aux fesses d'un nain de passage et monta sur le tonneau qui trônait sur le bar.

Elle s'éclairci la voix et pour être sûre d'être le centre d'atttention, dégraffa le haut de sa tunique.

"Habitant de Cabestan! Enfin le jour de gloire est arrivé! Alors que nos carcasse se rouille à terre, nous avons la chance de retrouver de nouveaux les fond marin! La délivrance approche et pour remettre le San Calico à flot j'ai besoin de vous! J'ai besoin de vos forces, de vos armes, de vos charmes!

Samedi Soir je vos donne rendez vous dans cette auberge pour aprtir chasser le dragon! pas le petit, pas le brûmeux, le vrai dragon. Le gros, le méchant, le térrible, mais le riche aussi. Le trés trés riche dragon. Je ne vous demande rien. je vous laisserais l'or et les bjoux. Je ne veux que sa tête pour redonner à la confrérie des pirates son plus beau fleuron. Pour réparer à jamais le San Calico!

Buvons mes amis! Et ne manquez pas le rendez vous de samedi soir!"

Elle descendit du tonneau. Dans l'auberge il ne restait plus grand monde. Au loin les cris d'un enfant déchira l'air. Son enfant avait faim et réclamait sa mère. Elle espéra être encore vivante dimanche matin pour lui donner son repas.






HRP pour les non pirates qui n'ont pas accés au forum, le rendez vous est donc samedi soir à 21 heures si le coeur vous en dit. pensez a predre votre équipement contre le feu et des potions de soin!

Ce soir-là, d'étranges voyageurs étaient venus à la Quille. Lexdogma avait assisté à leur conversation sans trop y prendre part.

Quelque chose la préoccupait. Ce n'était pas son bronzage qui était de bonne qualité, ou sa tenue pas assez provocante à son goût. Non. C'était l'ambiance qui régnait dans la taverne.

Les pirates pourtant avaient été prévenus. Mais elle n'en voyait pas beaucoup ce soir à la Quille. La perspective de tuer un dragon pour que revive enfin l'un des fleurons de la confrérie était, semble-t-il, trop dangereuse.

Cherchant des visages familiers dans la taverne, elle finit par trouver Hatake, le voleur des montagnes de Tarren et Ariel, le capitaine du Solstheim. Trois pirates contre un dragon c’était plus qu’il n’en fallait. Mais il valait mieux assurer ses arrières.

Ils décidèrent de quitter la Quille. Des mercenaires traînaient toujours du côté de l’antre pour pouvoir se joindre à une compagnie. Peut-être les pirates trouveraient-ils des gens de valeurs en route.

LexDogma monta sur une table et annonça le départ pour l’antre de la bête. Sous les regards moqueurs et les rires des serveuses, elle sortit le cœur lourd et quitta Cabestan en espérant revoir un jour la mer.

Arrivés dans la petite ville gobeline des marais, les pirates recrutèrent quelques mercenaires pour servir de chair à canon face à la grosse Onyxia. Plus il y aurait de morts, plus les parts seraient importantes. Mais la seule chose que LexDogma voulait, c’était la tête du Dragon.

Arrivé devant l’entrée de la caverne, un grondement retentit. Lexdogma entra, suivi par Ariel et les mercenaires, mais Hatake restait bloqué comme par un mur.

« Que se passe-t-il ? demanda la palatine.
- Quelque chose me dit que je ne peux pas entrer. Les claquettes ne sont pas admises dans cet établissement !?
- Hem… bien, attends-nous ici et surveille l’entrée. On ne sait jamais si la grosse écailleuse tente de fuir. »

C’est facilement que les gardes du corps de la dragonne furent tués. Arrivés dans son antre, les pirates eurent l’impression se retrouvèrent face à la mère de tous les dragons.
Alors, ils chargèrent. Au-dessus les cris des combats, le fracas des sabres d’abordage retentirent dans la caverne. Et les nombreux coups portés à la bête arrachaient des écailles et du sang noir. Chacun avait le visage couvert de sang, mais le sourire aux lèvres. La bête, pliée, hurlait et finit par s’envoler.

Les mages entrèrent en action et chaque vol suffisamment bas de la bête pour pousser son souffle ravageur permettait aux autres de toucher la bête. Arrachant des griffes, arrachant des crocs, les mercenaires faisaient du bon boulot. Pas une seule blessure grave, pas un seul choc que les prêtres ne pouvaient soigner, pas un seul accroc. La bête furieuse, blessée et plus dangereuse que jamais atterrit enfin pour le combat final.

Elle ouvrit sa gueule te poussa un hurlement. Alors, le sol se mit à trembler et de la lave jaillit de toute part. Il n’y alors plus que de la fumée, du feu et du sang. Ne savant où donné de la tête, la bête était assaillit de toutes part. Les coups de griffes, d’épée, de masse les sortilèges par centaine lui arrachèrent le peu de vie qui lui restait.

Et dans un râle immonde, elle s’effondra. Ne laissant sur le sol qu’une carcasse décharnée.

Invoquant les Dieux du Lucre et de la Luxure, Lexdogma coupa la tête du monstre d’un coup et les mercenaires se partagèrent les biens de la bête.
C’est alors qu’on entendit un bruissement dans l’antre. Des milliers d’ailes s’envolèrent, éteignant les torches. Les couvées de la bête immonde s’étaient réveillées. Fuyant pour échapper à une mort certaine, les pirates sortirent de la caverne d’Onyxia et trouvèrent refuge dans la petite ville Gobeline.

Ils prévinrent alors la confrérie par Gobophone que la tête était tranchée et que le San Calico allait enfin pouvoir être réparé… du moins, c’est ce qu’ils pensaient…